lundi 30 avril 2012

Vrouz!

"Parfois n'avion ni train ni bus on n'arrive pas
  Depuis le matin tête de travers
Le passage est bloqué dans la glace les nuages
On ne bougera pas notre joue triste
Notre main froide notre carcasse notre habitude
On rêvera en observant le poisson rouge
La pot de ciboulette à l'épicière
Au coin de la rue patates ragots ragoûts
On n'ira n'a l'usine n'à l'arcadie
N'aura nul coeur à balancer entre les deux
On restera sur la paille d'une vielle chaise
Demeurer fatal comme un os de seiche
Un petit oiseau jaune et très en cage
Une trompette-de-la-mort un commérage

Valérie Rouzeau, Vrouz, La Table Ronde éditeur, 2012

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