lundi 26 septembre 2016

Deux belles journées aux pays indiens de la poésie!

MERCI aux poètes Béatrice Machet, Stephen Bertrand et Sandine Cnudde de nous avoir emportés si loin!

Sandrine Cnudde lisant

Les pères partent comme les pentes pleines d'eau-fièvre.
On retient un peu de tabac et un regard de puits
mais tout de même.
Les pères chassent dans l'au-delà des roches sans soleil.
On en ressent l'actualité des soupirs.
...
Les pères partent comme les pentes pleines d'eau-fièvre.
in habiter l'aube, Tarabuste

Image tirée du film de Sandrine Cnudde, à propos du village inuit de Tasiilaq

Le livre du M

Béatrice Machet et le livre du M  

"Ecrire c'est boucler  tourner virevolter/tourbillonner vriller autour d'un vide/
ou du silence   si intenses qu'on
pourrait les dire noirs    trous"
in For Unity














































































Stephen Bertrand lisant le Colibri!

"Tu verras, c'est rien, presque rien
il y aura bien des chevaux,
des vigognes, des pumas,
et des moteurs à impulsion:
tout ce qu'il faut d'élan
pour décoller tes semelles..."
in Tu verras, Lucarne Sur

samedi 10 septembre 2016

Programme des deux jours 24 et 25 septembre à Boulbon


Stephen Bertrand le 24 et 25 septembre à Boulbon en compagnie de Béatrice Machet et Sandrine Cnudde!


Stéphen BERTRAND est né en 1967 à Nîmes où il passe ses 17 premières années. Il réside aujourd’hui à Montpellier où il exerce comme conseiller en formation auprès des publics étrangers non francophones et au sein du Centre de ressources Illettrisme Alphabétisation de l’Hérault.
Il a participé aux revues littéraires Souffles, Autre Sud et Europe.




De divers séjours et voyages à l’étranger il a tiré des carnets de route poétiques dont Ce petit hameau du Mato Grosso (éd. Domens, 1999) Ici la belle et immense table de la pampa (Prix Ilarie Voronca, éd. Jacques Brémond, 2000), Quelques (rencontres) possibles (avec le photographe Grégoire Bonzi, éd. Lucarnes Sur, 2000), Ces voies qui nous empruntent (éd. La Dragonne, 2006), Premiers dits du colibri (Prix Max Pol Fouchet, éd. Le Castor Astral, 2007). Son dernier ouvrage à paraître, Pirogues, prend ses sources le long du fleuve Niger.
La poésie de Stéphen Bertrand se manifeste à travers une écriture voyageuse, incarnée, qui s’affranchit des pièges des tourniquets de cartes postales, qui puise au paprika du ciel ses recettes solaires et trouve son sel dans les respirations de la terre, des bêtes, des plantes, sur les épaules des rencontres humaines et sur les livres émargés d’écume des mers…